29/05/2016
Les Amis d'André Diligent saluent la mémoire de Casimir Destombe
Casimir Destombe est décédé cette semaine. Les Amis d'André Diligent rendent hommage à cet homme d'une gentillesse extraordinaire, un résistant de la première heure dont les funérailles auront lieu ce lundi 30 mai à 10h30 à Bondues.
Il était venu à la conférence sur Natalis Dumez en octobre 2015, avec son fils (au second plan) mais avec tous ses souvenirs, du haut de ses 90 ans (conférence ci-dessous, après le portrait de Casimir Destombe).
Casimir Destombe est né le 9 octobre 1925 dans une petite ferme à deux pas de ce que va devenir plus tard le Musée de la Résistance. Et pour cause, il s’est totalement impliqué dans la résistance active.
Dès l’âge de 15 ans, le 15 avril 1941, Casimir Destombe entre en résistance. Une partie des terres de la ferme familiale, située à l’entrée de Bondues, était occupée par l’aérodrome, tenu par les Allemands. Bénéficiant d’un laissez-passer, il avait tout loisir d’observer les allées et venues de l’aviation allemande, l’emplacement des stocks de munitions. Autant d’informations capitales qu’il transmettrait à Lille, notamment à Natalis Dumez, cofondateur de La Voix du Nord.
Casimir Destombe a activement participé à la diffusion du journal clandestin Voix du Nord. Tout comme il peignait des « V » de la victoire sur les murs de la ville de Bondues ou accrochait des drapeaux tricolores aux fils électriques.
Casimir Destombe consacrera sa vie à la résistance. Il sera élu à la Libération et ne quittera définitivement sa fonction de guide au Musée qu’en 2015. Jusqu’à cette date, il se fait le devoir de recevoir les classes d’enfants qui doivent savoir.
André Diligent avait pour Casimir Destombe à la fois reconnaissance et affection. C’est à lui qu’il confiait son pouvoir quand il ne pouvait pas se rendre à l’assemblée générale de Ceux de la Voix du Nord. Le 20 septembre 2013, Casimir Destombe a été fait chevalier dans l’ordre national du mérite par son ami et ancien résistant, Jacques Desbonnet.
Dans une allocution empreinte à la fois d’émotion et d’humour, Casimir Destombe a voulu rendre hommage à ses parents et son épouse, « ses chers disparus », ainsi qu’aux « hommes et femmes qui n’ont pas baissé la tête face à l’ennemi ». Parmi eux, dans le public, se trouvait Edgar D’Hallendre, dernier résistant du mouvement Voix du Nord, dont le père a été fusillé au fort de Bondues, comme soixante-sept autres personnes. Un hommage leur a été rendu dans la cour sacrée.
Musée de la Résistance de Bondues, 16 Place de l'Abbé-Bonpain – Tél : 03 20 28 88 32.
Casimir Destombe, « Témoignage – Paysans dans la Résistance », in Robert Vandenbussche (dir.), L'engagement dans la Résistance (France du Nord - Belgique), Villeneuve d'Ascq, IRHiS (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », n° 33), 2003, mis en ligne le 15 octobre 2012 : http://hleno.revues.org/501
Je suis né à Bondues le 9 octobre 1925, à la ferme du château de la Folie. Mes parents étaient agriculteurs et exploitaient une ferme de 40 hectares, 4 gros chevaux comme on disait à l’époque, c’était une ferme importante. Je vais vous retracer l’histoire d’une famille face à l’occupant.
2 Tout d’abord, il y a eu l’occupation allemande. Quand les Allemands sont arrivés, la première réaction fut un élan patriotique, mes parents avaient connu la guerre de 14 et tout de suite on a saboté, jeté des armes et du matériel dans la mare aux canards. Nous avons caché également quelques armes sous les soupentes du grenier. Puis il y a eu les soldats français, anglais qui ne savaient plus où aller. Alors nous les avons aidés ! Nous leur avons donné des vêtements, de la nourriture. Il y avait même des soldats d’Afrique qui s’étaient battus vaillamment à Emmerin, à Haubourdin, à Loos et qui sont passés par la ferme. Ils avaient faim, on leur a donné des tartines et du jambon et ils l’ont mangé, en disant : « Ça fait rien, c’est la guerre ! »
3 En septembre 1940, le 6 septembre, ma mère a fait 6 mois de prison parce qu’elle avait écouté Londres, insulté l’armée allemande en traitant un Allemand de « Schwein » et n’avait pas remis à la Kommandantur la plus proche les tracts jetés par les avions. Quand elle est sortie, elle était encore plus acharnée qu’avant !
4 M. Natalis Dumez, cofondateur du journal clandestin La Voix du Nord, est allé rue de Tenremonde à Lille à la Caisse du Crédit Agricole, dont mon père était président (il était aussi vice-président des agriculteurs du Nord). Il lui a demandé s’il pouvait venir à la ferme de la Folie. Un rendez-vous a été pris. M. Dumez est venu à la ferme du Fort et il a observé sa situation stratégique. Il a demandé si on pouvait fournir des renseignements sur le champ d’aviation et sur le fort car nous étions dans la zone interdite de ces deux sites. Nous avons fourni des renseignements pendant toute l’occupation ; c’était notre travail si l’on peut dire. Il fallait noter le nombre de bombardiers Heinkel qui partaient pour l’Angleterre et le nombre de ceux qui revenaient ; il y avait également des avions de chasse, des Messerschmitt, des Stukas. Il fallait indiquer l’emplacement des dépôts de munitions, d’essence, des batteries de DCA, des phares antiaériens, des hangars d’avions qui étaient disséminés dans toute la campagne et cette dispersion nous a valu douze bombardements contre le champ d’aviation, impraticable pendant quelque temps. Les batteries DCA, qui étaient sur le fort ont sauté. Quant à notre exploitation agricole, elle a subi 10 bombardements, 112 grosses bombes et 738 petites, des bombes à éclats. Un jardinier a été tué, un nommé Herbaut de Bondues ; 16 bœufs charolais tués, 1 cheval blessé et une grande partie des bâtiments détruite.
5 Voilà le travail qu’on a fait. Ces renseignements que je prenais, je les portais à Lille à Mme Parmentier, au 1er étage, au-dessus d’une boucherie, rue Masséna à Lille en bicyclette ou en tramway. Il y a eu aussi le STO qui avait été instauré par Laval en 1943, tous les jeunes de 20 à 22 ans devaient aller travailler en Allemagne. Il y avait 3 solutions : rejoindre le maquis ou alors les Forces Françaises Libres, les forces combattantes, travailler dans les mines (les jeunes travaillaient certes quand même pour les Allemands, mais ne partaient pas en Allemagne) ; les travaux agricoles. À la ferme Destombe, on avait toujours une grande quantité de réfractaires, on avait des Belges, des Français, des Polonais, et malgré la présence des Allemands dans la ferme, ils pouvaient travailler en toute tranquillité car on leur fournissait des vraies-fausses cartes d’identité qu’on obtenait d’un commissaire spécial à la Préfecture de Lille qui s’appelait M. Kervarec. Quand on recevait les vraies-fausses cartes, le jeune n’avait plus qu’à mettre son âge, à se rajeunir ou à se vieillir. Les réfractaires tournaient beaucoup à la ferme ! Il y a eu aussi la réquisition des chevaux. C’était en 1944. Le 8 mars 44 on a reçu de la mairie de Bondues une convocation nous demandant de « livrer » le cheval Mémère avec un licol et des harnais en bon état. Quelques agriculteurs et moi, nous sommes montés sur des chevaux et sommes allés au lieu-dit du Lazaro qui se trouve à 2 kilomètres de la ferme à vol d’oiseau ; on interceptait les fermiers qui répondaient à la réquisition et on leur faisait faire demi-tour, ce qu’ils n’auraient peut-être pas osé faire par peur des représailles. Parmi les intercepteurs, il y avait quelques agriculteurs de Bondues, je peux les citer : Omer Catry, Hennekens, Pierre Couvreur et moi-même. La réquisition n’a pas eu lieu. Un mauvais souvenir : le contrôle économique. On était obligé d’avoir des carnets d’exploitation sur lesquels il fallait noter le nombre de poules, de vaches, de cochons, de moutons, le blé et les pommes de terre qu’on possédait ; il fallait tout noter. Et il y avait donc des contrôleurs économiques qui venaient régulièrement. Ils étaient vicieux et ils faisaient tout pour nous piéger et nous faire dire que nous donnions de l’alimentation à des réfractaires… Tout ça, c’était pour obtenir des victuailles, des pommes de terre, du beurre, mais il ne fallait pas se laisser prendre sous peine de corruption de fonctionnaires. Ils étaient
6 Terribles ! On a fait du transport d’armes, d’une mitraillette allemande de Bondues jusqu’à Lille. On l’avait enveloppée dans un drap blanc et en passant au "Beau Jardin" où il y avait un poste allemand, Mme Parmentier qui m’accompagnait (parce qu’une mitraillette allemande c’était assez lourd) m’a dit : « Si les boches savaient ce qu’on transporte, on passerait un mauvais quart d’heure ! » Ça ne m’étonne pas… et je ne serais plus là pour vous le raconter aujourd’hui.
7 Il y avait également notre attachement aux Anglais et au Général de Gaulle. Ainsi, la population de Bondues a offert aux soldats anglais tombés sur son territoire lors des combats de 1940 des plaques en marbre blanc avec un petit drapeau tricolore, une palme dorée et une citation : « Hommage de la population de Bondues à… ». Onze plaques furent ainsi garnies pour la Toussaint 41. Cette année-là, il n’avait pas gelé, il y avait des dahlias dans les jardins. Nous avons confectionné des croix de Lorraine avec des morceaux de bois et du fil de fer et le matin même de la Toussaint, ma sœur et moi, nous avons porté, sur le porte-bagages de nos bicyclettes, les croix de Lorraine au cimetière de Bondues et nous les avons déposées sur les tombes des Anglais.
8 Bien sûr, on pourrait parler aussi de la distribution des journaux clandestins, La Voix du Nord, La Voix de la Nation, La Terre, La Pensée Française, etc. On distribuait ces journaux dans les maisons amies.
9 Pour conclure, on pourrait dire que, pendant 4 ans, on a fait ce que l’on pouvait pour narguer les soldats allemands et, à la Libération, ma mère a eu un certificat d’appartenance à la Résistance intérieure française, à partir du 15 juin 1940, c’est-à-dire trois jours avant l’appel du Général de Gaulle. Moi, j’ai été convoqué à la mairie de Bondues pour faire partie du Comité provisoire de la Libération de la commune de Bondues.
Natalis Dumez – Conférence de Marie-France Claerebout dans le cadre de l’Assemblée Générale le 20 octobre 2015 à la Médiathèque de Roubaix, Grand Plage.
Les Amis d’André Diligent avaient demandé à Marie-France Claerebout (ci-dessus et ci-dessous) de faire une conférence en amont du livre qu’elle est en train d’écrire. Elle s’est prêtée à l’exercice en livrant force détails et informations sur la vie de Natalis Dumez, en présence de sa fille Chantal, de plusieurs membres de la famille Dumez et de Casimir Destombes, attentif au 1er rang.
Natalis Dumez, ami des Diligent (Victor et André).
Chantal Dumez, la fille de Natalis, est d’une fidélité sans faille à la famille Diligent. Elle raconte toujours comment elle avait eu la chance, petite, de sauter sur les genoux d’André Diligent. Ce dernier parlait souvent de « Dumez comme secrétaire de Lemire » mais ce point était flou, voire discuté. A la faveur des travaux récents de Marie-France Claerebout, c’est tout un voile qui se lève sur la vie de cet homme remarquable. Raison de plus pour reprendre ici le fil de la conférence qu’elle a donnée à Roubaix, le 20 octobre 2015.
Natalis Dumez a vu le jour à Bailleul, en pleine période d’industrialisation, dans une famille bourgeoise cultivée. Il apprend la charité chrétienne auprès de sa mère. Les files devant le bureau de bienfaisance de la ville révoltent celui qui a 15 ans en 1905. Il fait la connaissance de l’Abbé Lemire lors des inventaires des biens de l’Eglise. C’est le député d’Hazebrouck qui lui a parlé de Marc Sangnier. Ainsi, il rejoint le groupe du Sillon du Nord animé par Victor Diligent. Dans un courrier adressé le 1er octobre 1907, Natalis Dumez, âgé de 17 ans, lui présente la ville de Bailleul, indique qu’il diffuse le journal l’Eveil Démocratique et l’invite à venir dans sa ville. Il témoigne d’un véritable esprit d’initiative et il veut toucher la population.
Une lettre du 15 mai 1909 atteste que Natalis Dumez et Victor Diligent se connaissent mieux.
C’est l’époque où Dumez se met en opposition avec sa propre famille. Doté de talents oratoires, il reste en contact avec l’Abbé Lemire et se propose de devenir son secrétaire. Pendant deux ans au moins, il vit à Paris dans son appartement, au 28 de la rue Lhomond. Il accompagne l’Abbé. Il contribue à l’aventure du Cri des Flandres (Voir sur ce point le numéro 31 de janvier 2016 de l’association Mémoire de l’Abbé Lemire, page 14-17). Jules Lemire ne parle pas de Natalis Dumez nous dit Marie-France Claerebout, mais des adversaires de Lemire parlent de lui. A 20 ans, Dumez part faire son service militaire à Calais. Il dénonce les mauvais traitements des soldats. Son rêve de jeunesse est d’être journaliste. Il correspond beaucoup avec sa famille de lettrés. Et aussi abondamment avec Jules Lemire. Beaucoup de lettres attestent d’un ton surprenant. Il s’indigne ici en voyant tomber les jeunes. Il ne parle pas de lui. Il s’attend à ne pas rentrer. Il demande à Lemire d’intervenir auprès du Ministre de la guerre.
En 1918, il parvient à avoir des nouvelles de sa famille. Bailleul, ville anglaise à l’arrière-front où les voitures à chevaux roulent à gauche, est finalement envahie par les allemands. La ville est bombardée, la famille de Natalis Dumez se réfugie à Hardelot. Devant une ville où il ne reste rien, Dumez pense à ses concitoyens. Il crée un bulletin de liaison, « l’appel du foyer », qui sera rédigé dans les tranchées. Blessé, à l’hôpital, il évoque les abonnements. Il écrit pour garder le moral des personnes. Il a un attachement viscéral à ce qui reste de sa ville et son objectif est maintenant d’inciter à revenir et à rebâtir la ville meurtrie. A Hardelot, la famille Dumez avait loué une maison en face de celle de l’architecte Louis-Marie Cordonnier. Ils ont l’occasion de se parler. En 1919, Natalis Dumez est élu maire de Bailleul. Cela l’intéressait-il vraiment ? Ce qui est certain, c’est qu’ayant eu à déplorer les conditions dans lesquelles vivaient les ouvriers, il entrevoit une occasion de faire une ville plus saine. Bailleul a perdu beaucoup de ses enfants. Tout est symbole pour lui dans la reconstruction à commencer par le monument aux morts. C’est l’architecte Louis-Marie Cordonnier qui vient encadrer les travaux. Par respect des traditions et d’une forme de modernité, Bailleul est ainsi devenue une des plus belles villes du Nord.
Homme élégant, il a épousé la fille d’un gros industriel. Il prend des risques avec les fonds de la ville. Dès 1926, les chantiers de la coopérative de reconstruction freinent…Il se retrouve dans une tourmente financière, en plaçant l’argent de la commune et en s’endettant de plus en plus. Au point de se constituer prisonnier en 1928 à la tête d’une ville endettée. Ses adversaires le qualifient d’escroc mais il s’explique : « Enhardi par les résultats obtenus, je n’hésitais pas à écarter les obstacles. Je fis des placements qui devaient apporter des intérêts. Ce que je possédais ne suffit pas à combler. Pris dans un engrenage…loyalement je déclare ma situation au procureur de la République ».
Toujours proche du courant du Sillon de Marc Sangnier, souligne Marie-France Claerebout, Natalis Dumez adhère à la Jeune République. Il prend goût au fait de pouvoir changer les choses. Candidat aux cantonales, il s’est « mis à dos » l’Abbé Lemire. Ils se sont réconciliés.
Après une peine de prison…Natalis Dumez entame la seconde partie de sa vie. En 1940, il vit à Lille-Fives, seul. Les deux frères Dumez voient les Allemands entrer dans Lille. Natalis marche auprès des prisonniers et arrive à en faire enfuir quelques-uns. Il a envie de participer au réseau d’évasion. L’intelligence service anglaise a besoin de récupérer ses hommes. Dumez va faire la connaissance de Jules Noutour, un syndicaliste socialiste qui partage les mêmes valeurs que lui. La presse est dans la main de l’occupant et ils créent une petite feuille de liaison pour inciter à ne pas se laisser faire. La Gestapo est sur la piste de Dumez en juin 1941. C’est à Lezennes, chez les Duriez, des résistants actifs, que les numéros de la Voix du Nord clandestine sont rédigés. La Gestapo le trouve en septembre 1942. Il rentrera de déportation dans un état lamentable mais il sait que son journal l’attend. Il voit loin et pense à la Libération. La Voix du Nord doit être porteuse des idées de reconstruction du pays.
Ainsi, en juin 1945, il fait un discours devant les résistants survivants à Fives. Il évoque le journal de demain face la perte de 500 résistants. Il a des idées novatrices sur l’organisation d’un journal avec la participation de tous. C’est l’équipe éditoriale du Grand Echo qui se retrouve à la tête. Commence ici toute l’histoire de la Voix du Nord. Les spoliés de la Voix du Nord ont trouvé un jeune avocat, André Diligent. Un avocat courageux qui risque son image pour une cause perdue. Diligent va donc défendre Ceux de la Voix du Nord.
De son côté, Natalis Dumez qui est un pacifiste engagé va participer, toujours à côté de Marc Sangnier, au mouvement pour la paix. On le retrouve ainsi à Vienne en 1952 où il rencontre des responsables de la RDA. Il se rapproche d’autres mouvements de résistants (Fédération internationale des anciens résistants). Il reste profondément chrétien, il pense que tous les hommes peuvent se parler et se rencontrer. Il est sensible au sort de la pauvre Pologne. Proche des prêtres ouvriers et recevant des Monseigneurs, Natalis Dumez semble bien avoir eu une vie extraordinaire. En rentrant de déportation, il écrit Le mensonge reculera.
Marie-France Claerebout souligne que l’énergie, en lui, ne s’est jamais éteinte.
Celui qui a beaucoup lu Péguy a mené des combats pour la vérité, pour la dignité.
En 2011, la Voix du Nord reconnaissait son titre de véritable fondateur du titre. A Bailleul, les plaques ont fleuri à l’attention de celui qui a légué une aussi belle ville.
Denis Vinckier
24/04/2016
Sortie du bulletin numéro 2 - abonnement en ligne pour le recevoir prochainement
L’association Les Amis d’André Diligent a pour but, à partir des archives et des documents personnels d’André Diligent conservés à la Médiathèque de Roubaix, de soutenir, au-delà de la personne d’André Diligent, tous les travaux de valorisation et toutes les recherches sur le christianisme social et la démocratie chrétienne en région Nord-Pas-de-Calais.
Lors de l’Assemblée Générale du 25 octobre 2014, il a été décidé de donner un nouveau souffle à l’association, trois années après son lancement en 2011. Aussi, en plus de la journée d’étude annuelle (premier vendredi de février) et de la conférence annuelle (en octobre lors de l’assemblée générale), un bulletin a comme ambition de faire davantage le lien entre les adhérents et de valoriser les travaux de recherche.
Aussi, nous vous invitons à remplir et à nous retourner le bulletin de votre adhésion 2016 (20 €) accompagné de votre abonnement au bulletin (10 €) dont vous découvrez le second numéro entre les mains. Vous le recevrez ainsi sous 15 jours par la poste.
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Les Amis d’André Diligent
Médiathèque de Roubaix
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Les actes des journées d’étude sont disponibles à la maison d’édition http://leslumieresdelille.com 03 20 659 507
Site internet à faire connaitre http://lesamisdandrediligent.hautetfort.com
Ce bulletin est perfectible. Faites nous des propositions. Conformément au souhait d’André Diligent, il comporte un courrier des lecteurs.
A vos claviers !
17:42 Publié dans Actualités, Amicale du MRP, Assemblées Générales, Blog, Christianisme social, Journée d'étude, Journée d'études 5 févier 2016, Journée du 3 février 2017, Journée du 6 février 2015, Livre, Personnalités, Science, Sénat, Souvenir de la résistance et des fusillés du Fort | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2015
Fin de la journée avec Maîtres Descamps et Lecluse et un hommage à Yves-Marie Hilaire
C'est Jean-Marc Guislin, professeur d'histoire à Lille III (Université de Lille) qui a effectué la conclusion de cette 4ème journée. Il a rendu hommage au Professeur Hilaire disparu récemment en effectuant cette conclusion de belle manière. En pointant des pistes à explorer, en ouvrant des portes, en éclairant l'avenir. Force est de constater que l'association des Amis d'André Diligent a du pain sur la planche. Le Président Bruno Béthouart a souligné qu'il faudra un jour faire ce que Yves-Marie Hilaire avait pointé en conclusion lors de la 3ème journée d'étude: réaliser un recueil des bons mots et des perles d'André Diligent. Nous le ferons un jour et nous la dédierons au Professeur Hilaire qui a été un compagnon fidèle et si attachant de notre association.
11:42 Publié dans Journée du 6 février 2015, Personnalités, Sénat | Lien permanent | Commentaires (0)
Roger Vicot évoqué la presse clandestine, Jacqueline Duhem Pierre Hachin
Minute de silence le midi et lecture par Odile Louage de lettres de fusillés devant les plaques commémoratives au Musée de la Résistance, dans la Cour Sacrée du Fort de Bondues.
Jean Catrice et Emile Coliche évoqués par leurs fils
11:23 Publié dans Amicale du MRP, Christianisme social, Journée du 6 février 2015, Personnalités | Lien permanent | Commentaires (0)